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VOTRE HISTOIRE A DE L’AVENIR…
Histoire d’Entreprises et Histoire de Comprendre créent des contenus à haute valeur ajoutée
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"Nous sommes très fiers de ce beau résultat ; nous nous retrouvons dans ce livre qui porte nos valeurs, notre histoire, nos empreintes et notre direction "→ Valérie Genève, Directrice Marketing & Communication de Anthogyr
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"J'ai eu le sentiment d'un véritable partenariat avec toute l’équipe d’Histoire d’Entreprises qui a montré professionnalisme, implication et bonne humeur"→ Amélie Morel, Directrice de la Communication et du Marketing MOREL (Lunettier depuis 1880)
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"Mettre en valeur notre patrimoine et notre histoire constitue un atout clé à l’heure où les contenus et les racines sont au cœur de la stratégie des marques"→ Axel Hoppenot, Directeur Marketing et Commercial, Monte-Carlo SBM (Société des Bains de Mer)
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"Le travail réalisé a permis de mettre en avant l’expertise et la compétitivité d’ENGIE, mais aussi de créer du lien entre les collaborateurs à une période clé de l’évolution de l’entreprise "→ Michel Batard, Responsable du département de la Communication interne d’ENGIE
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"Nous avons exploité les contenus fournis par Histoire d'Entreprises dans un MOOC dédié à l’histoire pour les nouveaux arrivants afin de partager plus largement la culture de l’entreprise"→ Elisabeth Ricard, Directrice de la Communication Martell (Pernod Ricard)
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Le magazine
Le magazine Histoire d’Entreprises est une initiative portée par l’Institut pour l’Histoire d’Entreprise dont la vocation est de donner à la discipline davantage de visibilité, de légitimité et de rayonnement et de la placer en situation de contribuer à enrichir l’enseignement de l’économie, de l’histoire et de la géographie au lycée, à l’université et en Ecole de Commerce.
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Ou l’on comprend queAprès avoir longtemps fabriqué des bicyclettes et des automobiles, l’entreprise Clément-Bayard se lance, au début des années 1910, dans la production de ballons dirigeables qui vont être utilisés avec succès durant la Première Guerre mondiale. En se plongeant dans les archives de cette entreprise si particulière, on découvre l’importance de la concurrence internationale, l’inévitable course à l’armement et les progrès fulgurants de la technique : bref, un épisode fondateur de l’histoire de l’aviation française. De cette entreprise qui a rivalisé avec les plus grands (Peugeot, Panhard, Michelin), seules quelques archives subsistent, qui appartiennent au fonds de l’ingénieur aéronautique Lucien Sabathier, employé au sein de Clément-Bayard de 1907 à 1921. On apprend que les dirigeables militaires Clément-Bayard ont rempli des missions héroïques : ravitaillement des colonies, bombardements terrestres et maritimes – avec une course-poursuite de sous-marins allemands par la flotte française de dirigeables basée en Tunisie ! Ce fonds représente donc un épisode important de l’histoire de l’aviation française et révèle le rôle, dans la naissance de l’automobile et de l’aéronautique, de ces petites et grandes entreprises mécaniques, majoritairement implantées autour de Paris.[Extrait]Les dirigeables Clément-Bayard, pionniers de l’airles archives parlent !AUTEURS : GERSENDE PIERNAS - Archives nationales du monde du travail-HE MAGAZINE - #4 - JANVIER 2008
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Ou l’on comprend queMichel Rocard incarne la “deuxième gauche”. Il a accepté de décrypter le texte de Jaurès curieusement intitulé “Les misères du patronat”. Dans ce texte, on découvre un Jaurès certes socialiste, mais qui n’hésite pas à prendre la défense des chefs d’entreprise… « Il faut se souvenir qu’il est le grand vaincu politique de 1905. Au moment où se forme le Parti socialiste Français, c’est la dominante marxiste, sectaire et dogmatique de Jules Guesde qui l’emporte. Jaurès accepte cette défaite intellectuelle parce qu’il est convaincu qu’il faut rassembler les socialistes et surtout persuadé que cette ligne sera rectifiée par la sagesse militante une fois l’unité faite. L’histoire sera différente et nous ne sommes toujours pas, plus d’un siècle après, un véritable parti social-démocrate, c’est-à-dire intégrant la fonction de produire. J’ai cultivé beaucoup d’amitié avec Antoine Riboud. Il possédait 1,5 % du capital de BSN (aujourd’hui groupe Danone) et portait à l’entreprise qu’il avait créée la même fidélité, la même fierté, le même amour qu’un patron propriétaire. Je dirais la même chose de François Michelin. La grande différence est que ces hommes avaient de l’entreprise une vision pleine dans laquelle le patrimoine technique, l’histoire, les brevets et licences, et surtout les hommes et les femmes constituent un ensemble qu’on ne doit pas casser par petits morceaux. Le point de rupture, c’est le moment où la majorité de la propriété va entre des mains qui ne souhaitent avoir un rapport qu’exclusivement capitaliste avec l’entreprise et non plus ce rapport de filiation intellectuelle et de fierté technique et humaine.[Extrait]Michel Rocard décrypte Jean JaurèsMichel Rocard avait raison !AUTEURS : CLAIRE MOYRAND – JEAN VASSEURHE MAGAZINE - #2 - MARS 2007
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Ou l’on comprend que« La croissance économique, l’économie de marché ont transformé, bouleversé le niveau de vie du monde occidental. C’est indiscutable. Mais le résultat est loin d’être parfait. » C’est par ces mots qu’Antoine Riboud commençait son discours aux Assises nationales des entreprises réunies par le CNPF (futur MEDEF) en 1972. Un discours devenu célèbre, parce que pour la première fois, un patron prônait la nécessité de prendre en compte la dimension humaine de l’entreprise. Discours présenté et publié par Pierre Labasse dans Antoine Riboud, un patron dans la cité (éditions du Cherche-Midi, 2007). Durant tout le temps de son discours, le silence dans la salle est total. L’assistance, sans être forcément d’accord avec le fond, est frappée par le niveau et la qualité de la réflexion. À l’extérieur, et notamment dans les médias, l’impact est très fort. C’est de là que date l’image de patron progressiste qui accompagnera désormais Antoine Riboud. À l’intérieur de BSN, le “discours de Marseille”, comme on l’appellera, sera considéré comme un acte fondateur. Dès le départ, Antoine Riboud a pensé aux applications dans son entreprise. Il y a vu l’occasion d’approfondir et de systématiser la politique sociale de BSN.[Extrait]Le “discours de Marseille” d’Antoine Riboudla dimension humaine des entreprises est une clef.AUTEURS : PIERRE LABASSEHE MAGAZINE - #3 - JUILLET 2007
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Ou l’on comprend queLancée en 1953, la Super-Cocotte SEB reste le produit emblématique de l’entreprise bourguignonne, au même titre que la poêle antiadhésive a représenté le fer de lance de Tefal, ou le moulin à légumes celui de Moulinex. Si le succès de cet autocuiseur nouvelle génération a reposé initialement sur des raisons économiques, les arguments pour convaincre les consommateurs ont su évoluer en même temps que les modes de vie et d’alimentation de ces derniers. Au moment du lancement de la Super-Cocotte SEB, une vingtaine d’entreprises proposent déjà des autocuiseurs sur le marché français. Mais la nouvelle venue présente des atouts qui vont très vite la faire sortir du lot. Première originalité, elle est fabriquée par emboutissage, procédé dont l’entreprise SEB, créée depuis près d’un siècle, est une spécialiste. Cette méthode de fabrication lui confère une grande résistance, encore renforcée par l’utilisation de l’aluminium laminé. Par ailleurs, sa conception est tout à fait inédite, puisque la soupape en caoutchouc éjectable a fait place à un système à double soupape et à étrier, ce dernier venant se loger sous les oreillons de la cuve. Plus résistante et plus sûre, elle est également moins chère d’environ 40 % que ses concurrentes : en somme, elle a tout pour plaire.[Extrait]La Super-Cocotte SEBl’innovation paie.AUTEURS : SOPHIE CHABANELHE MAGAZINE - #6 - DÉCEMBRE 2008
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Ou l’on comprend queLe Selecto, vous connaissez ? Si vous avez vécu un jour de l’autre côté de la Méditerranée, il est probable que ce simple nom vous fasse venir l’eau à la bouche… Ce drôle de soda, qui a la couleur du Coca-Cola mais un goût de pomme et de bonbon, est fabriqué par Hamoud Boualem, une entreprise fondée en 1878 par un certain Youcef Hammoud, limonadier à Alger. Continuant de produire de la limonade et des boissons gazeuses, cette belle entreprise familiale, qui a vécu de nombreux bouleversements politiques et économiques, est toujours vaillante – c’est même la plus ancienne société algérienne encore en activité ! Coca-Cola n’a qu’à bien se tenir… Officiellement, Hamoud Boualem voit le jour en 1878 – c’est en tout cas de cette année-là que date le plus vieux document officiel retrouvé par l’entreprise. En réalité, sa fondation remonte à la deuxième moitié du XIXe siècle : Youcef Hammoud, l’aïeul fondateur, est alors établi dans les faubourgs du quartier Belcourt (aujourd’hui Belouizdad) comme artisan “aromatiseur”, c’est-à-dire comme distillateur d’arômes. Assez vite, il décide de passer le pas et, ajoutant du sucre et de l’eau gazeuse à ses essences de citron, le voilà qui se met à fabriquer de la limonade. Le succès arrive rapidement. En 1889, lors de la tenue de l’Exposition universelle à Paris, tandis que la Tour Eiffel est l’objet de toutes les polémiques, la limonade de Youcef Hammoud, elle, reçoit des félicitations unanimes et se voit récompensée d’une médaille d’or.[Extrait]Hamoud Boualem, le goût de l’Algérie depuis 1878l’esprit d’entreprise ne connaît pas de frontières.AUTEURS : CLAIRE MOYRANDHE MAGAZINE - #7 - JUILLET 2009
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Ou l’on comprend queCamper, marque de chaussures présente dans plus de 70 pays du globe et identifiable entre mille pour son image ludique et inventive, n’est pas une enseigne comme les autres. Véritable aboutissement d’un rêve, issue d’une tradition familiale vieille d’un siècle et demi, l’entreprise interpelle. Sa riche histoire, ancrée dans les racines de sa région d’origine, les Baléares, y est pour beaucoup. La marque Camper à proprement parler naît en 1975, lorsque Lorenzo Fluxà, héritier de la famille Fluxà, imagine une nouvelle conception de la chaussure, utilitaire soit, mais avant tout ludique et confortable. L’origine de cette entreprise créative remonte à 1877, quand Antonio, grand-père de Lorenzo, paysan de Majorque et artisan chausseur, met le cap sur l’Angleterre. Ce sont les balbutiements de l’industrialisation. Antonio pressent la nécessité d’introduire dans son pays des méthodes de conception de la chaussure plus efficaces et novatrices. Les détails de ce voyage sont assez flous mais il rentre d’Angleterre muni de la première machine de fabrication industrielle de ce secteur. Inspiré par la mode britannique de la fin du XIXe siècle, Antonio conçoit des chaussures calquées sur ce style, « tout en respectant l’esprit déjà très écologique des souliers traditionnels des paysans de Majorque, dont il est originaire », raconte Miquel, arrière-petit-fils d’Antonio et responsable de la diversification de la marque Camper. Antonio marie le style “church” des Anglais avec la méthode de la “double couture” dite fondue – le cousu de la chaussure, d’une grande précision, nécessite une vingtaine d’étapes dans la technique d’assemblage.[Extrait]Camper, une tradition familiale de 130 ansla culture et l’histoire d’une entreprise sont indissociables.AUTEURS : CHARLOTTE PAVARDHE MAGAZINE - #7 - JUILLET 2009
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Ou l’on comprend queProuvé a une idée bien définie de l’organisation du travail à l’atelier, se défendant de tout paternalisme. À l’heure où le taylorisme divise les tâches, fait de l’ouvrier un simple exécutant à la chaîne et sépare radicalement la conception du produit de sa fabrication, Prouvé, nourri des préceptes de l’École de Nancy et de sa propre expérience, fait au contraire participer l’ouvrier à la conception. Il est convaincu que ceux qu’il appelle ses “compagnons”, au sens propre du terme, doivent suivre l’exécution d’un produit d’un bout à l’autre de la chaîne et pouvoir y intervenir à tout moment. « Les ouvriers avaient une telle connaissance, non seulement de leur spécialité technique mais aussi de l’esprit créatif de Jean Prouvé, que tous pouvaient donner leur avis », explique Catherine Coley, des Archives d’architecture moderne de Lorraine. C’est en manipulant les outils avec ses collaborateurs, en observant la fabrication des objets et les matières mêmes, qu’il trouve son inspiration.[Extrait]Jean Prouvé, ouvrier, créateur et entrepreneurla création et la fabrication sont une seule et même choseAUTEURS : ELISABETH KAROLYIHE MAGAZINE - #3 - JUILLET 2007
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Ou l’on comprend queOn l’a peut-être oublié, mais c’est en tant que messagerie privée qu’American Express a commencé son histoire, en 1850, dans l’État de New York. La fameuse carte de crédit n’a fait son apparition… qu’un siècle plus tard. Misant tout sur le service et les facilités de paiement, la carte American Express est aujourd’hui synonyme de luxe et de voyage haut de gamme. Henry Wells, l’un des fondateurs d’American Express, a précisément commencé sa carrière comme agent de messageries. En 1891, il lance ainsi le Travelers Cheque American Express, un mandat plus sûr et pratique. Son premier bureau hors USA est ouvert à Paris, et devient vite, pour les voyageurs américains, une sorte de seconde maison : ils viennent y retirer de l’argent et y recueillir leur correspondance, bref, profiter d’un “service concierge” avant l’heure ! Cette particularité explique qu’à l’annonce de la Première Guerre mondiale, le bureau de la rue Scribe devienne le lieu de refuge des Américains. American Express les aide à rentrer chez eux, avec une efficacité qui va édifier sa réputation. Plus tard, l’essor du tourisme, dans les années cinquante, favorise l’émergence de la carte de crédit. Après quelques hésitations causées par la peur de ruiner le Travelers Cheque qui a fait son succès, American Express se lance dans l’aventure. Le jour du lancement, 250 000 cartes sont vendues et dès la fin de l’année, on compte plus de 500 000 titulaires – dont Elvis Presley et le Président des États-Unis, Dwight D. Eisenhower ![Extrait]La carte American Express, 50 ans de service !L’ADN d’une entreprise est porteuse d’avenirAUTEURS : CLAIRE MOYRANDHE MAGAZINE - #7 - JUILLET 2009
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Ou l’on comprend queAutodidacte, lyonnais, timide, d’origine modeste… A priori, Marius Berliet avait peu de chances de réussir dans l’automobile en ce début du XXe siècle. Il est pourtant parvenu à s’imposer comme un des leaders, avec une entreprise principalement orientée dans la production de poids-lourds. Une spécialité qui a permis à ce self-made-man inflexible et visionnaire de faire subsister sa société en dépit des nombreuses crises traversées. Marius est issu d’une famille de “canuts”, ces tisserands de la soierie lyonnaise. Son père, qui a monté avec un associé un petit atelier spécialisé dans le gaufrage de tissus et apprêts pour la chapellerie, compte bien y faire travailler son fils aîné. Une fois son certificat d’études en poche, celui-ci part donc en apprentissage comme ouvrier tisseur avant de rejoindre l’atelier paternel. Mais le tissu n’intéresse guère le jeune homme. Sa passion, c’est la mécanique, et principalement la mécanique automobile pour laquelle il nourrit depuis longtemps une grande curiosité, doublée d’un réel talent. Il passe ainsi de nombreuses heures à lire des revues scientifiques et techniques comme La Nature et L’Omnia (“Revue pratique de locomotion”) et va même jusqu’à suivre des cours du soir pour se perfectionner. Pour améliorer l’atelier de son père, il construit en 1893 une machine à découper et enrouler automatiquement le ruban qui réduit le coût du produit. Las, son père ne voit pas d’un bon œil cette passion : « La voiture ! Une folie qui passera ! », déclare-t-il un jour abruptement.[Extrait]Marius Berliet, poids-lourd de l’automobilela création est affaire d’engagement et d’audace.AUTEURS : CLAIRE MOYRAND - ALIX MORETEAUHE MAGAZINE - #8 - MAI 2010
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Ou l’on comprend que« Les pieds légers des jeunes filles trottent par millions, des millions de pas d’hommes fatigués foulent le globe dans une harmonie interrompue : Bata […] Après la dictature de la chaussée, la dictature du chemin. Après la dictature de l’auto, la dictature de la chaussure. Bata bat Ford ; Zlin, bat Détroit. » (1) Qui n’a jamais croisé le chemin d’un magasin Bata ? Qui ne s’est jamais arrêté sur l’une de ses vitrines au détour d’une avenue ? Nombreux sont ceux qui ont porté une paire de ces fameuses Bata… Mais qui sait que tout a commencé à la fin du XIXe siècle, dans une bourgade du sud-est de la Bohême-Moravie nommée Zlin ? (1) R. Philipp, Der unbekannte Diktator, Thomas Bat’a, Vienne et Berlin, 1928, p. 36.[Extrait]Les chaussures Bata, une des toutes premières firmes globaliséesla mondialisation est une vielle histoireAUTEURS : FLORENT LE BOTHE MAGAZINE - #10 - JANVIER 2012
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Ou l’on comprend queE.I. Du Pont de Nemours, aujourd’hui, c’est le nom d’un grand groupe américain de chimie dont le chiffre d’affaires avoisine les 25 milliards d’euros. Le nom de l’entreprise qui inventa le nylon, le lycra et le teflon. C’est aussi et d’abord le nom d’un jeune Français, disciple du chimiste Lavoisier, qui émigra aux États-Unis au tout début du XIXe siècle. Et qui deux ans plus tard, repartit en France chercher le savoir-faire et les machines qu’il ne trouvait pas dans son pays d’accueil pour fonder dans le Delaware une fabrique de poudre à canon.[Extrait]Un Français aux Amériques - Éleuthère Irénée Du Pont de Nemoursle génie français s’exporte depuis longtempsAUTEURS : CLAIRE MOYRANDHE MAGAZINE - #12 - NOVEMBRE 2015
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Ou l’on comprend queDirecteur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences sociales, spécialiste de l’histoire des entreprises et du travail à l’âge industriel, Patrick Fridenson s’est intéressé de près à l’histoire et à l’économie de la numérisation. Que faut-t-il retenir de l’histoire de Google ? La première chose à souligner, c’est que Google doit son succès à l’extrême exigence du public auquel il s’adressait, à savoir des milieux scientifiques et des étudiants. Cet élément est décisif et le paradoxe mérite d’être souligné. Les fondateurs de Google sont eux-mêmes d’anciens doctorants qui étaient obsédés par la création d’un moteur de recherche qui puisse satisfaire une élite. Ils ont donc élaboré un algorithme très performant et le résultat a été un succès mondial ! Le deuxième élément que je mets en lumière, c’est l’importance et l’influence de l’environnement sur la création et la réussite de Google. L’objectif initial des fondateurs était de faire leurs thèses de doctorat et, pour faire face aux coûts en matériel dont ils avaient besoin, ils ont obtenu une aide de l’État américain, en l’occurrence de la National Science Foundation. Puis, le succès aidant, ils ont constitué un capital dans lequel se sont investies deux universités et des sociétés de capital risque spécialisées dans l’innovation. C’est cet environnement, où public et privé font “cause commune”, qui a présidé à la création et surtout au développement de Google. Pour moi, le message est celui de l’équilibre et du dialogue entre privé et public et de la confiance faite par ces deux puissances à la recherche fondamentale.[Extrait]Patrick Fridenson analyse le « cas Google »la très haute exigence peut toucher le très grand publicAUTEURS : CLAIRE MOYRANDHE MAGAZINE - #3 - JUILLET 2007
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Ou l’on comprend queAir France est à l’origine de la plus belle collection d’affiches du monde. Bernard Villemot, qui a marqué et renouvelé le genre dans l’après-guerre, vante ici tous les charmes de la médina arabe dans l’une de ses compositions les plus géométriques. C’est dans une atmosphère bleue – la couleur est utilisée en fond perdu – que Bernard Villemot fait émerger la médina arabe qui symbolise à elle seule les destinations du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie. Cette lithographie entre en résonnance avec le triptyque marocain de Matisse, premier inspirateur de Villemot, réalisé en 1912-1913. Dans l’œuvre du maître féru de motifs orientaux et d’art islamique, la couleur céleste et balnéaire est souveraine. Il se pourrait d’ailleurs que Villemot ait voulu représenter à son tour Tanger, reprenant les motifs du minaret et de la porte du grand souk qui apparaissent dans le Paysage vu de la fenêtre. Mais les oranges de Matisse – influence fauve oblige – sont devenus des bruns sur la palette du disciple. Les nuances de brique et de terre cuite évoquent les matériaux de construction typiques de l’Afrique du Nord, tandis que les dessins de carreaux et les frises jaunes, bleues ou noires qui bordent les fenêtres en arc, en soulignent les spécificités architecturales tout en rappelant l’emploi décoratif de la céramique.[Extrait]Air France - L’ailleurs rêvél’art et la communication font bon ménage.AUTEURS : INES DE GIULIHE MAGAZINE - #12 - NOVEMBRE 2015
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Ou l’on comprend queHermès n’est autre que le dieu des voyageurs dans la mythologie grecque. Pour une maison fondée en 1837 dont l’un des premiers objets fabriqués a été une selle, autrement dit un siège mobile, l’homonymie est heureuse. Le logo de la maison, adopté dès 1943 et déposé en 1945, évoque quant à lui un perpétuel départ. Née sous le signe du voyage, la maison de luxe en a fait une tradition, tradition dans laquelle réside la condition de sa modernité. Le petit-fils du fondateur, Émile-Maurice Hermès, l’a démontré à l’envi. Plus proche de nous, l’une des grandes directrices artistiques que la maison ait compté, Leïla Menchari, nous confie ses émotions nées lors d’un voyage au Japon, relatant à quel point elles ont nourri son imagination et son travail.[Extrait]Hermès - La maison en mouvementLes voyages nourissent l'imaginationAUTEURS : INES DE GIULIHE MAGAZINE - #12 - NOVEMBRE 2015
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